La transition vers les énergies renouvelables et en particulier l’énergie solaire est au cœur de tous les débats. En réalité, cette énergie issue d’une source intarissable est pratiquement gratuite et son utilisation n’a aucun impact sur la planète. De même, elle a d’autres avantages non négligeables. Que faut-il savoir sur l’énergie solaire ? On vous dit tout ici.
Sommaire :
Quelles sont les différentes utilisations de l’énergie solaire ?
L’énergie solaire se décline en plusieurs applications essentielles :
- Électricité photovoltaïque (PV) : C’est l’usage le plus courant pour les particuliers et les entreprises. Elle permet d’alimenter l’éclairage, les appareils électroménagers, de recharger les véhicules électriques et, de plus en plus, de faire fonctionner des systèmes de chauffage performants comme les pompes à chaleur.
- Solaire thermique : Cette technologie vise à produire de la chaleur, principalement pour l’eau chaude sanitaire (chauffe-eau solaire) ou pour des systèmes combinés assurant à la fois le chauffage et la production d’eau chaude sanitaire (ECS). Il est à noter que seul ce segment du solaire est actuellement éligible à MaPrimeRénov’ (voir section sur les aides).
- Installations de grande envergure : L’énergie solaire est également exploitée à plus grande échelle sur de vastes toitures, en ombrières de parking ou dans des centrales solaires au sol, pour répondre aux besoins énergétiques de l’industrie, du secteur agricole ou des collectivités.
En tant que particulier, les offres d’électricité récentes proposent l’option la plus répandue : l’autoproduction d’électricité photovoltaïque, souvent couplée à la revente du surplus non consommé au réseau.
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Quels sont les avantages de l’utilisation de l’énergie solaire ?
L’utilisation de l’énergie issue du soleil possède de nombreux avantages.
L’utilisation de l’énergie issue du soleil possède de nombreux avantages.
L’adoption de l’énergie solaire présente des avantages concrets et mesurables.
Réduction significative des factures d’électricité
Selon les données d’Ekwateur, une installation photovoltaïque de 3 kWc (kilowatt-crête) peut produire en moyenne 3 400 kWh (kilowattheures) par an. Si 70 % de cette production est autoconsommée, le ménage peut économiser environ 515 € par an sur sa facture (au tarif 2024), auxquels s’ajoute la revente du surplus (environ 200 € par an au tarif de rachat de début 2024).
Le gain réel sur la facture se situe souvent entre 30 % et 60 %, en fonction des habitudes de consommation et du taux d’autoconsommation atteint. Il est crucial de comprendre qu’une installation PV ne fait généralement pas disparaître intégralement la facture d’électricité ; elle la réduit substantiellement et offre surtout une protection contre les hausses futures des prix de l’énergie.
Valorisation de votre bien immobilier
L’installation de panneaux solaires est un atout pour votre maison. Des études immobilières (My Blog) évoquent une plus-value moyenne de 5 à 10 % pour une habitation équipée. L’amélioration du Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) et l’attrait croissant des acheteurs pour les solutions « vertes » renforcent cet intérêt.
Préservation de la planète grâce à un bilan carbone réduit
Sur l’ensemble de son cycle de vie (de la fabrication au recyclage), l’énergie solaire photovoltaïque émet entre 30 et 45 grammes d’équivalent CO₂ par kWh produit (g CO₂e/kWh). C’est 12 à 20 fois moins qu’une production d’électricité issue de sources fossiles (monkitsolaire.fr). L’empreinte carbone initiale liée à la fabrication des modules est généralement compensée après 2 à 3 ans de fonctionnement de l’installation.
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Quelles sont les aides disponibles pour favoriser l’utilisation de cette énergie verte ?
Plusieurs dispositifs sont en place pour encourager les particuliers à investir dans le solaire, bien que leurs conditions et montants évoluent régulièrement. Voici un aperçu des aides financières et la fiscalité applicables pour le deuxième trimestre 2025.
La prime à l’autoconsommation photovoltaïque
Elle est versée aux installations qui permettent d’autoconsommer une partie de l’électricité produite et de vendre le surplus. Son montant est de 80 €/kWc pour les installations d’une puissance inférieure ou égale à 9 kWc (soit 240 € pour une installation de 3 kWc). Cette prime est versée sur 5 ans (Hellowatt). Il est à noter que son montant a été divisé par deux depuis 2023, mais elle reste cumulable avec la vente du surplus.
L’Obligation d’Achat (OA) du surplus
Si vous produisez plus d’électricité que vous n’en consommez, vous pouvez vendre ce surplus à un tarif subventionné. Ce tarif était de 0,130 €/kWh au deuxième trimestre 2024. Cependant, une baisse significative est annoncée pour 2025, avec un tarif qui pourrait chuter à 0,040 €/kWh (Hellowatt, Hellowatt). Les tarifs d’achat sont fixés par arrêté et révisés chaque trimestre par la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE). Plus votre demande de raccordement est lointaine, plus ce tarif est susceptible d’évoluer.
Le taux de TVA réduit
Un taux de TVA de 10 % (au lieu de 20 %) s’applique pour les installations photovoltaïques d’une puissance inférieure ou égale à 3 kWc, raccordées au réseau et installées sur des logements achevés depuis plus de 2 ans (Ministère de l’Économie). Au-delà de 3 kWc, le taux de TVA normal de 20 % s’applique.
MaPrimeRénov’
Cette aide de l’État n’est pas éligible pour les installations photovoltaïques destinées à la production d’électricité. En revanche, elle peut être mobilisée pour des équipements solaires thermiques (chauffe-eau solaire, système solaire combiné pour le chauffage et l’eau chaude), avec des montants allant de 2 000 € à 10 000 € selon les revenus du foyer (Le Monde.fr).
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Quelles sont les contraintes liées à l’énergie solaire ?
Malgré ses nombreux atouts, l’énergie solaire photovoltaïque comporte certaines contraintes et nécessite une attention particulière sur plusieurs aspects
L’investissement initial
Même en tenant compte des aides, l’installation représente un coût de plusieurs milliers d’euros. Le retour sur investissement s’étale généralement sur 8 à 15 ans, en fonction de facteurs tels que la région d’ensoleillement, l’évolution du prix de l’électricité et le montant des aides effectivement perçues.
La disponibilité d’une surface adaptée (toiture ou terrain)
Une installation standard de 3 kWc requiert une surface d’environ 15 m² de toiture, idéalement orientée au sud et sans ombrage significatif (arbres, bâtiments voisins) pour maximiser la production.
La variabilité saisonnière et journalière de la production
La production d’énergie solaire est directement liée à l’ensoleillement. En France métropolitaine, la production peut chuter d’environ 70 % entre une journée d’été ensoleillée et une journée d’hiver nuageuse. L’ajout d’une batterie de stockage peut permettre de lisser cette production et d’augmenter l’autonomie, mais cela représente un surcoût notable pour le projet.
Une maintenance légère mais régulière
Pour conserver un rendement optimal, un nettoyage des panneaux solaires est recommandé 1 à 2 fois par an (Hellowatt). L’onduleur, qui convertit le courant continu produit par les panneaux en courant alternatif utilisable, a une durée de vie moyenne de 10 à 15 ans et devra être remplacé.
Les évolutions réglementaires et tarifaires
Les tarifs d’Obligation d’Achat (OA) et les montants des primes sont révisés chaque trimestre par la CRE. Il est donc impératif de vérifier les barèmes en vigueur juste avant de signer un devis avec un installateur.
L’énergie solaire photovoltaïque reste l’une des solutions les plus accessibles et efficaces pour verdir sa consommation énergétique et réduire de manière significative sa facture d’électricité (potentiellement jusqu’à la moitié). Toutefois, le succès d’un tel projet repose sur un dimensionnement correct de l’installation, adapté à ses besoins, et sur des hypothèses réalistes en termes de production, de tarifs de rachat et d’aides financières.
