Fusion inattendue entre héritage oriental et créativité gourmande, cette nouvelle tendance chocolatée venue de Dubaï séduit par l’audace de ses saveurs et la richesse de son identité. Entre pistache grillée, tahini fondant et éclats de kadayif croustillants, le chocolat devient ici une véritable expérience sensorielle, raffinée et profondément culturelle.
Sommaire :
Quand les traditions orientales rencontrent l’innovation chocolatée
À Dubaï, la gourmandise ne se limite jamais à une simple bouchée sucrée. Fidèle à sa réputation d’extravagance raffinée, la ville réinvente aujourd’hui l’univers du chocolat autour de saveurs inattendues et intensément locales. Exit l’or comestible et les artifices visuels : la nouvelle tendance mise sur la richesse des goûts inspirés du patrimoine culinaire du Moyen-Orient. Pistache, tahini et kadayif s’imposent désormais comme les stars du chocolat haut de gamme connu sous le nom de “chocolat de Dubaï”.
Le trio incontournable : pistache, tahini, kadayif
La pistache, reine des fruits secs en Orient, est travaillée ici avec une finesse inédite : pralinée, caramélisée, ou simplement torréfiée, elle vient enrober ou se cacher dans des ganaches fondantes. Le tahini, cette pâte de sésame onctueuse et légèrement amère, insuffle au chocolat une profondeur unique, presque salée, qui contraste avec la douceur du cacao. Quant au kadayif, ces fins fils de pâte croustillants utilisés traditionnellement dans les desserts comme la kunafa, ils apportent une texture inattendue et un clin d’œil à la pâtisserie levantine.
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Quand la gourmandise devient une expérience sensorielle
À Dubaï, ces saveurs ne sont pas simplement des ingrédients : elles racontent une histoire, une culture, un savoir-faire. Certaines maisons comme Mirzam ou Forrey & Galland proposent des créations où les couches de pistache s’entrelacent à la douceur du chocolat noir, où le tahini est relevé de notes de fleur d’oranger ou de cardamome, et où le kadayif croustillant joue les contrastes avec des cœurs fondants. Ici, on ne goûte pas seulement — on écoute, on observe, on devine.
Du chocolat à porter, à ressentir
Cette tendance dépasse le simple cadre du goût. À l’image de créations comme le parfum Pistachio Kunafa, inspiré des notes typiques de ces nouveaux chocolats, la frontière entre gourmandise et art de vivre s’efface. Ces saveurs deviennent un langage à part entière, évoquant la chaleur d’un souk, la douceur d’une soirée d’hiver, ou encore la subtilité d’un souvenir d’enfance.
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Le chocolat comme objet d’art
Ces chocolats ne se consomment pas à la légère. Présentés dans des écrins dignes de la haute joaillerie, ils s’offrent comme on offrirait un parfum rare ou un bijou. On hésite presque à les entamer tant ils sont conçus pour émerveiller. Mais une fois goûtés, ils laissent une empreinte persistante, à la fois gustative et émotionnelle.
Une nouvelle signature du luxe culinaire
À Dubaï, le vrai luxe ne brille plus forcément. Il se goûte dans le velouté d’un tahini fondant, dans le croquant doré d’un kadayif, dans l’intensité d’une pistache grillée. Le chocolat devient un manifeste — celui d’une ville qui ose marier tradition et modernité avec audace et raffinement.